Partie 2 — La vocation en construction
Hello mes chers lecteurs,
Merci infiniment pour l’accueil chaleureux que vous avez réservé à la première partie de ce journal de bord. Aujourd’hui, je vous invite à poursuivre ce voyage introspectif, à cœur ouvert. Installez-vous confortablement avec votre boisson préférée, et laissez-vous emporter par cette article.
Quand les rêves deviennent des murmures persévérants
J’ai toujours cru que les passions profondes ne crient pas. Elles murmurent, discrètement, mais de façon persistante. Elles sont là, tapies dans l’ombre de nos journées bien remplies, dans nos intuitions fugaces, dans nos émotions face à un lieu, une matière, une lumière.
Dans mon cas, c’était un amour viscéral pour l’harmonie, le beau, les intérieurs qui ont une âme. Un amour qui a commencé très jeune, sans que je le comprenne vraiment.
Petite fille, je passais des heures à observer les intérieurs que je visitais. Je me souviens encore des rideaux en velours prune chez ma tante, du parfum de cire mêlé à l’odeur du cuir dans le salon de mes parents. Ces détails sensoriels s’ancrent dans la mémoire comme des repères. J’avais cette obsession : comprendre ce que ces intérieurs racontaient. Parce qu’ils parlaient, oui, et bien plus qu’on ne le pense.
Derrière chaque objet, chaque choix de couleur, chaque meuble ancien ou contemporain, il y avait une histoire. Des goûts, des héritages, des souvenirs. J’étais fascinée. Et sans le savoir, je développais une qualité essentielle de ce métier : l’écoute silencieuse de l’espace.
Le parcours du cœur
Je n’ai pas tout de suite fait le choix de ce métier. J’ai longtemps pensé qu’il fallait être sérieuse, être « raisonnable ». Le mot passion était réservé aux loisirs, pas aux carrières. Alors j’ai suivi un chemin que je croyais sûr. Mais un chemin sans saveur ne mène nulle part. Et plus j’avançais, plus mon corps, mon esprit et mon âme m’envoyaient des signaux : ce n’est pas ici que tu dois être.
Il m’a fallu plusieurs années, des questionnements profonds, et surtout, beaucoup d’amour pour moi-même pour accepter de faire ce saut. Ce saut vers une carrière artistique, humaine, sensorielle. Vers ce qui me faisait vibrer depuis l’enfance : l’architecture et la décoration d’intérieur.
JNA INTERIOR : un nom, une histoire d’âmes
Quand est venu le temps de poser un nom sur mon activité, je n’ai pas cherché loin. JNA, ce sont des initiales qui me tiennent à coeur. Une manière de sceller dans le nom de mon entreprise les êtres que j’aime le plus au monde. Mon foyer est mon point d’ancrage, ma source. Et ce que je fais pour mes clients, je l’ai d’abord fait pour nous.
JNA INTERIOR est donc une entreprise créée avec le cœur. Elle est l’extension naturelle de ce que je suis : une femme, une mère, une créatrice. Elle incarne mon envie de transmettre, de sublimer, d’écouter et de transformer.
L’intérieur, miroir de soi
Je suis convaincue que l’intérieur de nos maisons est le miroir de notre intériorité. Lorsque tout est désordonné autour de nous, souvent, c’est qu’il y a un trop-plein en nous. Et à l’inverse, retrouver un lieu paisible, lumineux, accueillant, c’est retrouver en soi des émotions apaisantes.
C’est pourquoi je ne fais pas que « poser de la déco« . Je réalise une sorte de cartographie sensible de mes clients. Je les écoute. Je les questionne. Je m’intéresse à leurs routines, à leurs goûts, mais aussi à leurs valeurs, leurs blessures parfois, leurs aspirations profondes. Car ce n’est qu’en connaissant vraiment une personne qu’on peut créer un espace qui l’accueille et la soutient.
Des projets qui changent des vies
Ce que je préfère dans mon métier ? Voir les yeux de mes clientes s’illuminer lorsqu’elles découvrent leur nouvel espace. Ce moment est presque sacré. Il est le fruit de semaines de travail, de choix, de doutes parfois, mais il est surtout la preuve qu’on a touché juste.
Je me souviens d’une cliente qui, en voyant sa chambre réaménagée, s’est mise à pleurer. Elle m’a dit : « J’ai l’impression d’avoir retrouvé une partie de moi que j’avais oubliée. » C’est cela, mon moteur. Offrir des lieux qui permettent de se retrouver, de se redécouvrir, de s’épanouir.
Une démarche sensorielle, poétique, durable
Ma vision du design d’intérieur va bien au-delà des tendances. Je ne cherche pas à répliquer des ambiances vues sur Pinterest. Je veux créer des lieux qui racontent une histoire, qui résonnent avec l’âme de ceux qui les habitent.
Je m’intéresse à la neuroarchitecture, à l’influence des couleurs sur les émotions, à la façon dont un parfum peut modifier la perception d’une pièce. Je choisis avec soin les matières, les lumières, les textures. J’associe souvent à mes projets des éléments sensoriels comme des senteurs naturelles ou des objets artisanaux chargés d’âme.
Je crois en un design qui prend soin. Qui apaise, éveille, inspire. Et surtout, je crois en la puissance d’un intérieur bien pensé pour changer notre quotidien.
Une aventure humaine avant tout
Ce métier est une aventure humaine. J’y rencontre des femmes incroyables : des cheffes de projet ambitieuses, des mamans débordées, des entrepreneures en quête de lieux alignés avec leur mission. Elles sont curieuses, exigeantes, élégantes, sensibles.
Et à travers chaque mission, j’apprends. J’apprends sur moi, sur l’autre, sur les émotions humaines. C’est un privilège de pouvoir transformer un espace de vie en sanctuaire, en scène de joie, en havre de paix.
Et demain ?
Je rêve d’ouvrir un jour un lieu hybride où l’on parlerait design, art, féminité, bien-être. Je rêve d’accompagner encore plus de femmes dans leur cheminement d’ancrage à soi, via l’espace. Je rêve de sublimer des boutiques, des hôtels, des salons, avec cette même approche sensible et raffinée.
Et surtout, je rêve de continuer à écrire ici, pour vous, avec sincérité, en témoin d’une passion vivante et habitée.
Merci d’avoir pris ce temps avec moi. Si mon histoire a fait écho à la vôtre, si elle vous a touchée, inspirée, n’hésitez surtout pas à m’écrire en commentaire ou venir m’écrire en privée et partager votre récit.
Avec douceur, passion et gratitude,
Aïcha — Fondatrice de JNA INTERIOR
An incredibly well-written article.
Thank you!